La biodiversité, c’est le tissu vivant de notre planète.
Un équilibre indispensable formé par l’ensemble des milieux naturels et des formes de vie (plantes, humains, animaux, bactéries, etc.) ainsi que toutes les relations et interactions qui existent entre les organismes vivants eux-mêmes et, d’autre part, entre ces organismes et leurs milieux de vie.

La disparition progressive des espèces (animaux, insectes, etc.) et l’introduction d’espèces exotiques envahissantes ( ragondin, frelon asiatique, etc.), les milieux naturels fragilisés ou détruits, la  pollution de l’eau, des sols et de l’air et le changement climatique sont autant de pressions sur la  biodiversité.

Un écosystème en danger, dont nous faisons partie intégrante, et qu’il convient de protéger.

Une diversité de milieux naturels

Le territoire compte de nombreux habitats naturels, certains répertoriés « d’intérêt communautaire » puisqu’ils abritent des espèces/essences classées au réseau écologique européen Natura 2000. On peut citer notamment :

• Des forêts alluviales (habitat boisé le long des rivières, se compose principalement de bois tendres tels que les saules, les aulnes)
• Des landes humides (s’installent dans les dépressions, sur des sols plutôt pauvres, formées par une végétation de type bruyères)
• Des tourbières (sur un sol saturé en eau, formée par l’accumulation de matières organiques faiblement décomposées, de nombreuses espèces emblématiques s’y développent) 
• Des rivières à renoncules (habitat spécifique des rivières courantes)

La protection et la conservation
des sites remarquables

De nombreux enjeux patrimoniaux sont identifiés sur le territoire et se manifestent par l’existence de plusieurs périmètres.

• 5 Sites concernés par un Arrêté de Protection de biotope dans une logique de protection de milieux peu exploités par l’homme et abritant des espèces animales et/ou végétales sauvages protégées.
C’est le cas des Brandes de la Pierre-là (Haims-Journet), du Bois du Paradis (Haims-Journet-Jouhet), de la Mare du Moulin Saint-Maixent (Journet-Béthines-La Trimouille), des Portes d’Enfer (Lathus-St-Rémy), des Landes de Sainte-Marie (Montmorillon-Lathus), des Tourbières des Régeasses (Montmorillon-La Chaise).

• 2 Zones de Protection Spéciale (ZPS) relatives à la Directive « Oiseaux » : Elles offrent une protection à « toutes les espèces d’oiseaux vivant naturellement à l’état sauvage sur le territoire ». Ces zones prévoient leur protection, leur gestion et leur régulation, et réglementent leur exploitation, notamment la chasse, la capture, le transport et le commerce. Cela concerne les oiseaux, leurs œufs, leurs nids et leurs habitats.
Ces zones se situent au Bois de l’Hospice (Saulgé), l’Étang de Beaufour (Saulgé) et ses environs ainsi qu’au Camp militaire de Montmorillon et les Landes de Sainte-Marie (Montmorillon-Lathus). 

• 8 Zones Spéciales de Conservation (ZSC) liées à la Directive « habitat Faune Flore »
Cette directive avec la directive Oiseaux est la base du réseau écologique Natura 2000 qui  vise à maintenir la biodiversité dans l’Union Européenne. Des zones spéciales de conservation d’espèces animales et végétales remarquables (ainsi que leur habitat), rares ou menacées permettent ainsi des mesures de protection strictes.

• 4 Sites classés à l’inventaire national du patrimoine national
Il en existe deux sur la vallée de la Gartempe (SC106 / SC98), un 3e site sur la vallée de l’Anglin (Sc100), soit les rivières et leurs abords.
Le 4e site classé concerne le Chêne pédonculé (SC95) situé sur la commune de Lathus-Saint-Rémy.

Faune & Flore : des espèces protégées

L’évolution de la géologie du sol de l’amont vers l’aval (tendance granitique en amont et calcaire en aval) et les conditions climatiques influencent fortement la répartition et la spécificité des espèces animales et végétales. 

De nombreuses espèces protégées sont présentes sur le bassin versant comme : le Castor (Castor fiber), le Saumon atlantique (Salmo salar), la Lamproie marine (Petromyzon marinus – poisson), le Rhinolophe euryale (Rhinolophus euryla – chauve souris), l’Ecrevisse à pieds blancs (Austropotamobius pallipes), le Cincle Plongeur (Cinclus cinclus – oiseau), le Busard Saint-Martin (Circus cyaneus), la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris – fleur), le Millepertuis à feuilles linéaires (Hypericum linariifolium – plante), le Fluteau nageant (Luronium natans – plante), le Gomphe de Graslin (Gomphus graslinii – libellule), le Damier de la succise (Euphydryas aurinia – papillon) …

Pour aller plus loin